RP : Hannibal, l'âme torturée [Darkombre]

Hannibal pensa que les livres pouvaient contenir des informations intéressantes, et puis, être une bonne distraction si jamais il s'ennuyait. Il demanda donc aux gobelins de les mettre dans le sac, ils n'étaient pas très encombrants après tout.

Hannibal: Bon. D'abord, nous allons à la cuisine et nous prenons tout ce qui est mangeable. Ensuite, nous montons cet escalier.

Et il se dirigea vers la cuisine.

Hannibal: La prudence est de mise. Ne vous éloignez pas. Prenez ce qui a de la valeur ou qui peut nous être utile, mais nous devons rester dans la même pièce.

Et Hannibal ouvrit la première porte de gauche. Il savait que, s'ils tombaient sur un démon ou quelque chose comme ça, ils avaient intérêt à être groupés. Non pas qu'il ait peur de l'affronter (même si Gwenarra était restée à défendre le char), mais il ne donnait pas cher de ses acolytes s'ils se retrouvaient seuls à seuls face à une créature démoniaque.

Hannibal: Très bien. Embarquez le trésor, et si vous pouvez, le coffre avec. Ce sera plus simple de le ranger dans le char. Nous l'y déposerons avant d'aller explorer la maison suivante.

Hannibal examina l'anneau. C'était étrange. Cet anneau semblait contenir un pouvoir mystérieux, mais avant de le mettre à son doigt, il valait sans doute mieux qu'Hannibal en apprenne un peu plus, et qu'il sache si cet anneau était, ou non, relié aux démons. Il le mit dans sa poche et la ferma soigneusement.

Hannibal: Maintenant la porte suivante.

Il s'agissait de la première porte de droite.

Hannibal: Prenez quelques médicaments aussi, ça peut toujours servir. Nous les rangerons dans le char, mais pas en évidence. On ne connaît pas le contenu des fioles, et je n'ai pas envie que quelqu'un s'empoisonne avec.

Après avoir mis les médicaments dans le sac, ils se dirigèrent vers la deuxième porte de gauche.

Hannibal: La dernière pièce...

Hannibal eût un mauvais pressentiment.

Un piège? Etrange. Au moins, en tant que vampire, la pénombre ne le gênait pas pour voir.

Hannibal: Essayez d'ouvrir ça et de me rejoindre.

Hannibal savait que ce qu'il trouverait dans le lit, serait une mauvaise surprise. Autant déterminer tout de suite ce que c'était. Il dégaina sa lame électrique et, la tenant très fermement dans sa main droite, retira les draps.

Hannibal n'en cru pas ses yeux, car sous les draps se tenait la vampire qui l'avait mordu il y a de cela quatre jours. Bien qu'entièrement dévêtue, elle regarda Hannibal comme si elle savait que celui-ci viendrait, sans aucune lueur de surprise ni de gêne. Son corps était l'incarnation même de la perfection, tout en elle évoquait la féminité et Hannibal avait vraiment du mal à se détacher de cette vision idyllique. La vampire lissa une de ses mèches de cheveux brun en arrière avant de s'adresser à Hannibal avec le sourire.

La vampire : On ne t'as pas appris à frapper avant d'entrer ?

Hannibal: Et bien...

Il rengaina son épée.

Hannibal: Je ne m'attendais pas... à te trouver ici. Explique moi, ce qui se passe ici, enfin, ce qui s'est passé. Et explique moi...

Hannibal baissa la voix, pour n'être entendu que d'elle.

Hannibal: ...comment survivre à présent.

La vampire : Eh bien il y a comme qui dirait eu une sorte ... d'accident. Je ne saurais dire ce que c'est et pour être franche je m'en contrefiche.

Après avoir dit ces mots, la vampire fouilla dans les poches de ses vêtements et en sorti une flasque rouge.

La vampire : Je crois que c'est ceci qui t'intéresses.

Hannibal se senti complètement obsédé par ce que la flasque contenait et il savait sans même l'avoir goûté que la fiole contenait du sang frais.

La vampire : Oui je sais ... c'est terrible de ne pas avoir de quoi se nourrir et puis c'est tellement injuste d'être dans une contrée abandonnée de toute chair fraîche.

Hannibal sentait que ses mains tremblaient et il ne désirait plus qu'une seule chose, boire ce sang à s'en enivrer.

La vampire : Fort heureusement, j'ai toujours une bonne réserve à ma disposition, est ce que cela t'intéresserais de passer un petit marché avec moi ? Juste pour en avoir à volonté hmm ?

Hannibal réfléchit. Ces contrées étaient plutôt désertes, ce serait assez difficile de survivre seul, de trouver du sang. C'était peut être possible, mais ça lui occuperait tout son temps, et ce n'est pas ce qu'il désirait. Alors, évidemment, la proposition l'intéressait.

Hannibal: Et bien, oui. Que devrais-je faire en échange?

La vampire regarda Hannibal le regard rempli de malice.

La vampire : Je veux ton coeur.

Hannibal ne comprenait que mal ce qui se passait et les motivations de la vampire. Et il n'était même pas certain qu'après avoir accepté le marché tout s'arrangerait. Mais il avait le sentiment que, s'il refusait, tout irait mal. Cette partie de lui qui désirait ce sang, et qui était en danger, il aurait du mal à la contrôler et à la protéger. Et il y avait quelqu'un qui pouvait l'aider.

Hannibal: J'accepte.

Hannibal se dit qu'il s'agissait forcément de son amour, et pas d'arracher son coeur, auquel cas il aurait refusé. Mais, ça lui aurait paru absurde. Et, s'assurer d'avoir bien compris lui paraissait un manque de tact dans la situation présente.

Hannibal: Si tu le veux, nous voyagerons ensemble. J'ai un équipage et un véhicule de guerre. Nous allons récupérer tout ce que nous pouvons dans cette ville et partir, nous ne savons pas encore exactement où, mais nous déterminerons notre itinéraire. Allons-y.

Puis, se rendant compte qu'il était un peu trop distant pour quelqu'un qui venait de donner -même par un marché- son amour,
Hannibal: Oh... Quel est ton nom?

La vampire : Mon nom est Samyaza. Je suivrais ta route car tel est mon destin. En attendant, viens donc sous les draps t'ennivrer avec moi anieth.

Sur ce, Samyaza tendit la flasque transparente à Hannibal.

Hannibal saisit la flasque et, s'asseyant sur le lit, la porta à ses lèvre. Dès la première gorgée, il eût l'impression de se sentir revivre. Il n'avait jamais ressenti quelque chose de semblable auparavant. Il savait qu'il ne pourrait pas s'en passer.

Hannibal: Merci.

Il la regarda et parla à voix basse.

Hannibal: Dis-moi, ce qui est arrivé à ce village, était-ce toi? Ca ne m'ennuie pas si tu as tué des gens. Seulement, si ce n'est pas toi, nous sommes sans doute en danger, il faudra être prudents.

Samyaza : Non ce n'est pas moi, d'ailleurs il n'y a aucune trace des victimes nul part.

Le jour commençant à se lever, Samyaza insista pour qu'Hannibal reste se coucher avec elle. Il ne pouvait pas lui refuser ce plaisir car il devait respecter son marché. Hannibal ne rechigna pourtant pas quand la vampire vint se lover contre lui et qu'elle lui murmura tout en l'embrassant de venir lui faire l'amour. Une fois leurs ébats amoureux terminés, Samyaza s'endormie, son corps nu toujours serré contre celui d'Hannibal qui se sentait mieux que jamais après avoir consommé et du sexe et du sang.

Puis, Hannibal rejoignit sa nouvelle compagne dans le pays des songes. Ils se réveillèrent ensuite dès que le soleil disparu de l'horizon et après avoir consommé une autre fiole pour la forme.

Samyaza voulait laisser enquêter Hannibal seul, afin de ne pas le perturber. Elle souhaitait également rester loger dans la maison, le temps que le véhicule soit de nouveau opérationnel.

La première chose à faire était de déterminer qui était ce personnage. Et pourquoi il restait assis là, sans se préoccuper de ce qui s'était apparemment passé selon le journal du garagiste, et sans se préoccuper non plus de l'arrivée d'Hannibal et de son équipage.

Hannibal, prêt à dégainer si besoin, par prudence, s'adressa cependant à lui de façon pacifique:
Hannibal: Bonsoir.

La créature se leva de son siège, dévoilant alors son identité. Il s'agissait d'une sorte de loup blanc bipède au regard injecté de sang et de sauvagerie. La créature dévoila des crocs acérés contrastant avec le fait qu'il tenait un cigare allumé dans sa gueule.
Malgré son aspect bestial, la bête réussit à s'exprimer.

Lobo : Déposes tes armes en gage de soumission au seigneur des glaces !

La créature dit cela sur un ton empreint d'autorité. Cependant, on ne lisait que de la violence sur son visage.